Voici quelques solutions simples que j’ai trouvées pour ne plus m’emmerder avec l’écologie …
Solution n°1 : nommer un ancien écologiste ministre de l’environnement (y en a toujours un pour prendre le job, même si Hulot dit que c’est mort).
Solution n°2 : organiser une « convention citoyenne » composée de 150 pingouins pour réfléchir à la question (les tirer au sort, pour être sûr de faire le bon choix).
Solution n°3 : soutenir chaleureusement les manifestations pour la planète (tout le monde aime la planète, même le gouvernement). J’envoie toujours un ou deux ministres à ce genre de manif. Le top, ça été quand la petite Poirson a harangué les lycéens (*) lors de leur première marche pour le climat.
(*) « Je suis heureuse de votre mobilisation, ça veut dire que l’on a franchi un cap. Derrière les portes de ce ministère vous n’avez que des alliés, pas des adversaires. Je suis d’accord avec beaucoup de vos revendications. » (Brune Poirson, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, le 15 février 2019)
Solution n° 4 : présenter le nucléaire comme la solution au réchauffement climatique. Mes communicants appellent çà « une vérité paradoxale ». Il y en a une qui me plait beaucoup aussi, c’est « les chasseurs, premiers écologistes de France » (j’aime beaucoup les chasseurs).
Solution n°5 : prendre des engagements ambitieux, mais pour le futur ; par exemple, se donner comme objectif 30% d’électricité d’origine renouvelable en 2030, 50 % en 2050, 70% en 2070, etc … (éviter les promesses précises à court terme : s’engager à fermer une centrale nucléaire dans les deux ans, c’est se foutre dans la merde).
Solution n°6 : conditionner la résolution d’un problème écologique à la résolution d’un autre problème, si possible économique (et si possible insoluble, comme le chômage). Ça a bien marché avec le glyphosate.
solution n° 7 : dire qu’ailleurs c’est pire (prendre comme exemple l’Allemagne, parce que les français prennent les allemands un peu pour des cons).
solution n° 8 : adopter un panda.